Notre peau a des pouvoirs magiques : quand elle a été abîmée, elle est capable de se réparer et de se reconstituer seule, tout naturellement. Mais elle garde parfois la trace de ces événements, sous forme de cicatrices, plus ou moins visibles. En cas de plaie, de bosse ou de toute sorte de lésion cutanée, quelle qu’en soit l’origine, il est tout à fait possible d’aider votre peau à mieux se réparer pour réduire les risques de cicatrice. Voici les bons réflexes à adopter en fonction de chaque situation.
Notre peau, notre bouclier
Forte et fragile à la fois, notre peau nous enveloppe et nous protège du monde extérieur. En cas d’agression ou d’accident, elle est donc la première touchée. Dès la naissance, elle peut être sujette à des irritations et tout au long de la vie, notre peau n’est pas épargnée ! Entre les petits bobos de l’enfance, les coups de soleil, les chocs, les coupures, les écorchures, les brûlures, sans oublier les éventuelles opérations chirurgicales ou esthétiques… La peau se régénère inlassablement, avec parfois des difficultés selon la gravité de la lésion.
Comment se déroule la cicatrisation ?
Chaque fois que la peau est abîmée ou lésée, le même mécanisme biologique se déclenche dans le corps. Votre organisme va tout faire pour réparer au plus vite la zone de peau endommagée. Selon les cas, il s’agit de stopper le saignement, de nettoyer la plaie, de prévenir tout risque d’infection par cette « porte ouverte » et de reconstituer l’état initial de la peau.
Les 3 étapes d’une bonne cicatrisation
Étape 1 : la phase inflammatoire
- Elle commence immédiatement après l’apparition de la lésion et dure 3 à 4 jours.
- Pendant cette phase, la zone touchée est rouge, chaude, elle peut saigner, gonfler et reste souvent douloureuse.
- La priorité pour la peau est d’arrêter l’hémorragie s’il y en a une et de former une croûte protectrice, qu’il ne faut jamais gratter ou enlever. Une armée de globules blancs est envoyée juste dessous pour nettoyer la plaie. Les vaisseaux sanguins abîmés se réparent.
Étape 2 : la phase de réparation
- Les cellules cutanées, et notamment les fibroblastes, s’activent pour produire du nouveau tissu de remplacement, à base de fibres de collagène et d’élastine. Tout cela se passe sous la croûte, qui se réduit au fur et à mesure que les tissus se réparent.
- Les bords de la plaie (on parle des « berges ») se rapprochent pour fermer peu à peu la zone abîmée.
- Il faut compter jusqu’à 2 à 3 semaines pour retrouver une peau lisse, toute rose pâle, une couleur qui tranche avec les zones voisines intactes.
Étape 3 : la phase de maturation
- Même si en surface tout paraît redevenu presque normal, la cicatrisation n’est pas finie. La peau continue de se régénérer en profondeur pour gagner en solidité et en souplesse, car elle est encore très fragile. Les nouveaux tissus ne sont pas aussi performants que les anciens.
- Pendant cette phase qui peut durer plusieurs mois, ou même années en cas de plaie très importante, la cicatrice se remodèle pour prendre son aspect définitif.
- Il faut éviter les tiraillements et chocs, mais aussi le soleil car la cicatrice toute neuve pourrait se pigmenter de manière définitive.
- Si la lésion était très superficielle, il ne restera aucune trace visible. Mais si le derme a été touché en profondeur, il est probable que vous gardiez une cicatrice.
Les problèmes de cicatrisation
Parfois, la cicatrisation ne se déroule pas idéalement : plusieurs raisons possibles et différents types de cicatrices pathologiques peuvent survenir.
Les facteurs qui influencent la cicatrisation
- Le terrain génétique : certaines peaux cicatrisent mieux que d’autres
- L’âge et l’état de santé : le processus de régénération cellulaire ralentit avec le vieillissement et certaines maladies retardent la cicatrisation (diabète, problèmes cardiaques, rénaux, de circulation sanguine, obésité…)
- Le stress, le tabac, l’alcool, la pollution et les UV ont des effets négatifs sur la réparation de la peau
- La localisation de la plaie, avec une cicatrisation plus délicate sur les articulations (genou, cheville…), le dos, l’abdomen et le visage
Les cicatrices pathologiques
Il arrive que la cicatrisation se déroule mal avec une cicatrice finale anormalement visible ou douloureuse.
- Les cicatrices atrophiquessont en forme de creux comme s’il manquait des tissus pour reconstituer une surface de peau lisse et plane, très fréquent dans les cicatrices d’acné
- Les cicatrices hypertrophiques à l’inverse, sont en relief et dépassent de la surface normale de la peau, sous forme d’un bourrelet
- Les cicatrices chéloïdes sont les plus volumineuses, le surplus de tissus rouge et en relief dépasse la zone endommagée au départ et déborde la plaie.
- Les cicatrices scléreuses manquent de souplesse, les tissus sont rigides et rétractés (souvent après une brûlure)
- Les cicatrices adhérentes sont en forme de creux et collent aux tissus situés sous la plaie
Les 5 questions que tout le monde se pose
- Avec quoi faut-il désinfecter ?
Les recommandations actuelles sont de nettoyer à l’aide d’un spray spécifique sans alcool le premier jour, puis avec un nettoyant doux sans savon qui respecte le microbiome cutané ensuite.
- Faut-il laisser à l’air ou mettre un pansement ?
Tout dépend du type de lésion, sèche ou humide, mais il faut la protéger des risques de chocs, de frottements et d’infection. Différents types de pansements existent, demandez conseil à votre pharmacien ou professionnel de santé.
- Peut-on mettre de la crème solaire sur une cicatrice ?
Il ne faut jamais exposer une cicatrice de moins d’un an au soleil. Si vous ne pouvez pas la couvrir, mieux vaut appliquer un soin réparateur intégrant une protection solaire élevée comme Cicabio SPF50+ de Bioderma. Il accélère la réparation tout en protégeant la peau des UV.
- Ça fait mal, ça gratte, c’est normal ?
Les premiers jours oui, mais si les douleurs persistent ou augmentent, il faut consulter un professionnel de santé. Les démangeaisons sont fréquentes et normales, un soin réparateur comme ceux de la gamme Cicabio de Bioderma permettent de limiter les démangeaisons et de favoriser une bonne réparation.
- Est-il utile d’appliquer un soin réparateur et de masser une cicatrice ?
Oui bien sûr. La gamme Cicabio de Bioderma est spécialement formulée pour accompagner la réparation de la peau à chaque étape. Cicabio réduit aussi la douleur. Dès que la plaie est fermée, n’hésitez pas à masser chaque jour votre cicatrice avec Cicabio Crème pour accélérer la réparation, éviter les adhérences et améliorer la souplesse de la peau. Le massage soulage aussi les démangeaisons.
La réponse à toutes ces questions dépend largement du type de lésion de la peau. La tactique n’est pas la même en cas de bosse, de coupure ou d’intervention chirurgicale.
Guide pratique des bons gestes selon chaque type de lésion de la peau
Chocs, coups, bleus et bosses
Selon la violence de l’impact, plusieurs manifestations sont possibles :
- Une ecchymose apparaît (=un « bleu »), signe que des vaisseaux sanguins ont éclaté. Il y a une tache colorée à l’endroit du choc. Le sang accumulé va se résorber et la couleur va évoluer au fil du temps.
- Un œdème (=une « bosse ») peut se former et faire gonfler la peau
- Un hématome associe à la fois une ecchymose et un œdème.
Les bons gestes : comprimer la zone touchée et appliquer de la glace dans un linge propre pour réduire l’œdème. Ensuite, appliquer Cicabio Arnica+ de Bioderma qui agit à la fois pour résorber le bleu et réduire la bosse, tout en diminuant les sensations douloureuses.
Irritations, boutons, ampoules et lésions humides
Il s’agit des lésions qui suintent et risquent de macérer. Parmi elles, l’érythème fessier et les irritations des plis des bébés, les boutons de varicelle, les ampoules aux mains ou pieds… Toutes ces plaies rejettent des exsudats, résidus humides, et doivent être asséchées.
Les bons gestes : Laissez à l’air libre ou protégez la peau avec un pansement qui laisse passer l’air. Vous pouvez appliquer un soin non-occlusif pour accélérer la réparation, comme Cicabio Lotion de Bioderma
Coupures, écorchures, suites d’intervention chirurgicale, fin de varicelle et lésions sèches
Les lésions qui ne suintent pas, donc sèches, ont besoin d’hydratation. Elles sont très fréquentes et nombreuses. Nous parlons ici des lésions superficielles, sans gravité : suites des points de suture, écorchures et coupures lorsqu’elles ne saignent plus, suites d’actes esthétiques tels que peeling, laser, épilation définitive ou tatouage, soins d’accompagnement de radiothérapie…
Les bons gestes : Laissez à l’air libre ou protégez avec un pansement qui laisse passer l’air. Là, vous pouvez appliquer un soin semi-occlusif pour accélérer la réparation, comme Cicabio Crème de Bioderma.
Plaies ou lésions profondes non suintantes
Plus importantes par la quantité de tissu cutané à reconstituer, ces lésions exigent des soins nourrissants riches en lipides et une protection barrière contre l’extérieur. Il s’agit des gerçures, dartres, brûlures, excoriations diverses ou suites de laser ablatif par exemple.
Les bons gestes : Prenez conseil auprès d’un professionnel de santé et suivez ses recommandations. Généralement, il faudra protéger la zone avec un pansement adapté et appliquer un soin occlusif ultra-nourrissant, comme Cicabio Pommade de Bioderma.
Le cas particulier des mains abîmées
Nos mains sont de véritables outils de travail et sont confrontées tous les jours à des situations diverses et potentiellement éprouvantes : le froid, le chaud, le vent, des produits chimiques ou agressifs, des lavages répétés avec des produits mal adaptés… Très sollicitées au quotidien et parfois dans la vie professionnelle, les mains font partie des zones fragiles, car leur peau est peu hydratée et pauvre en sébum. Voilà pourquoi le phénomène des mains sèches est aussi répandu, avec ses sensations d’inconfort et de démangeaisons. On peut prévenir la situation avec des crèmes nutritives hydratantes pour les mains à ce stade.
Des mains sèches aux mains abîmées, il n’y a qu’un pas
Malmenées, oubliées, les mains sèches peuvent évoluer rapidement vers des mains abîmées. La peau irritée pèle, des micro-coupures, gerçures ou fissures apparaissent, l’inconfort devient douleur avec une sensibilité aiguë à l’eau chaude, au savon, au gel hydroalcoolique par exemple. Face à ce type de situation, l’hydratation ne suffit plus. Le premier geste de protection est de porter des gants dans toutes les situations où les mains sont agressées. Il faut ensuite restaurer la barrière cutanée avec une crème réparatrice spéciale mains comme Cicabio Mains de Bioderma. Sa texture baume ne colle pas, ne graisse pas et soulage immédiatement. Cicabio Mains assure 8h de protection comme une seconde peau.