La dysphagie ou trouble de la déglutition touche près de 650 000 personnes en France. Pour en savoir plus sur ce trouble et sa prise en charge, Pharmazon vous livre l'expertise de Nestlé HealthScience®. Apprenez à reconnaître la dysphagie et munissez-vous des bons produits de nutrition avec les solutions Clinutren.
Qu’est-ce que la dysphagie ?
La dysphagie, appelée aussi trouble de la déglutition, est une sensation de gêne ou d’obstacle à la progression des aliments au cours de la déglutition, pouvant survenir par intermittence. Elle n’est pas une maladie en soi mais un symptôme retrouvé dans plusieurs pathologies, oto-rhino-laryngologiques ou œsophagiennes.
Elle se traduit par des difficultés à déglutir (avaler la nourriture et la faire parvenir jusqu’à l’estomac) [1]. La personne ressent généralement une sensation de gêne ou de blocage à la progression des aliments de la bouche vers l’estomac avec parfois des fausses routes aux liquides et/ou aux solides.
Il existe deux formes de dysphagie en fonction de la localisation des blocages rencontrés [2] :
La dysphagie touche près de 650 000 patients en France [3]. La prévalence est élevée chez les patients atteints de maladies neurologiques (40 à 80% des patients après un AVC souffrent de dysphagie) mais aussi chez des personnes avec des difficultés à mastiquer [4]. On estime que 8 à 15% des personnes âgées à domicile [5] et 30 à 40% des personnes de plus de 65 ans en institution [4] sont également concernées.
Quels sont les signes d'alerte de la dysphagie ?
Plusieurs signes peuvent alerter, parmi les plus fréquents : une toux pendant ou après le repas une modification de la voix ou encore une gêne respiratoire. La difficulté à s’alimenter peut également entrainer des modifications sur le comportement au moment du repas qui doivent là encore alerter : une durée des repas allongée, une diminution des prises alimentaires ou encore une exclusion alimentaire [1].
Quelles sont les conséquences d'une dysphagie ?
La dysphagie peut entrainer des fausses routes qui dans certains cas peuvent évoluer vers une pneumopathie.
Par ailleurs, une perte d’appétit (anorexie) liée à l’angoisse du repas, peut entrainer une dénutrition ou une déshydratation du fait de la diminution des prises alimentaires [1].
Comment prendre en charge la dysphagie ?
La prise en charge de la dysphagie nécessite une approche pluridisciplinaire pouvant impliquer l’intervention coordonnée de divers spécialistes tels que le médecin généraliste, le neurologue, l’orthophoniste, l’ORL, le diététicien....
La prise en charge de la dysphagie vise à diminuer le nombre de fausses routes et redonner confiance dans la prise alimentaire (nourriture et/ou boissons). Elle repose sur :
- La rééducation fonctionnelle
- Des conseils de postures lors de la prise des aliments et des boissons
- L’adaptation des textures des aliments et/ou boissons aux capacités de déglutition
En cas d’apports alimentaires insuffisants, il peut être nécessaire d’enrichir l’alimentation ou d’utiliser des produits de nutrition clinique apportant énergie et protéines dans un petit volume.
L’objectif est de couvrir les besoins nutritionnels et hydriques tout en réduisant le risque de fausses routes.
Nestlé Health Science propose des solutions adaptées pour répondre aux besoins nutritionnels des patients en cas de dysphagie oropharyngée et/ou de dénutrition. Pour toutes questions ou conseils, parlez-en à votre médecin et/ou à votre pharmacien.
Il convient de s'assurer que la texture du produit est adaptée aux capacités de déglutition du patient.
L’International Dysphagia Diet Standardisation Initiative (IDDSI) est une initiative de standardisation internationale des textures adaptées à ladysphagie. Pour plus d’informations : https://iddsi.org.
[1] Philippe Pouderoux. Troubles de la déglutition : étiologies et prise en charge. Hépato-Gastro & Oncologie Digestive. 1999;6(4):247-57.
[2] Société Nationale Française de gastro-entérologie (SNFGE). Dysphagie.
[3] Population cible pour les principales étiologies estimées entre 520 000 – 650 000 personnes, avis de la CNEDiMTS HAS du 17.12.19, pour Clinutren Thicken Up Clear.
[4] Clavé, P. Shaker, R Dysphagia: current reality and scope of the problem, Nat Rev Gastroenterolog Hepatol 12, 259-270 (2015).
[5] F. Puisieux. C. d’Andrea. P. Baconnier et al. Troubles de la déglutition du sujet âgé et pneumopathies en 14 questions/réponses. Revue des Maladies Respiratoires. Volume 26. Issue 6. Pages 587-605.
[6] Mesure de la viscosité dans le temps à 20°C, ph7, en présence d’alpha-amylase salivaire (100 U/mL), réalisée par un laboratoire indépendant, 2018.
[7] Leonard RJ, White C, McKenzie, S, Belafsky PC. Effects of bolus rheology on aspiration in patients with Dysphagia. J Acad Nutr Diet. 2014 Apr ;114(4):590-4.
[8] Rofes L, Arreola V, Mukherjee R, Swanson J, Clave P. The effects of a xanthan gum-based thickener on the swallowing function of patients with dysphagia. Aliment Pharmacol Ther. 2014;39(10):1169-79.
[9] Tests organoleptiques chez 5 sujets sains réalisés par Nestlé France, Unité d’analyses sensorielles, 2018.
[10] Étude in vitro de viscosité dans le temps dans différentes conditions de vie réelle pour évaluer la stabilité de la consistance, réalisée par un laboratoire indépendant, 2018.
[11] 81 % des consommateurs préfèrent la recette Clinutren ® Dessert HP/HC+ 2 kcal par rapport à la concurrence (saveur Chocolat). Evaluation sensorielle du Clinutren® Dessert HP/HC+ 2kcal chocolat versus le concurrent principal respectif auprès de 80 consommateurs de desserts lactés plus de 50 ans - mars 2019.
[12] Catégorie des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales en tant que préparations céréalières hypercaloriques ≥ 1,5 kcal / 100 g et hyperprotéinées ≥ 7 g / 100 g sur le marché français (septembre 2020).